Matérialiser son vol par une trace GPS peut apporter quelques enseignements sur les distances et les hauteurs (même si ce n’est pas indispensable).
Cet enregistreur est composé d’un module GPS et d’un data logger sur carte SD (enregistreur de données) le tout acheté sur un site oriental connu A*i ex*ress.
Le module GPS est ici et le module data logger est ici.
Nul besoin d’être un expert pour réaliser ce montage, juste quelques fils à souder selon le schéma ci-dessous (cliquer pour agrandir).
Conseil: le cable coaxial de l’antenne est très fragile, du fait d’une manipulation brutale et maladroite je l’ai coupé, j’ai du le ressouder…et vu la taille c’est pas facile.
Ci dessous quelques photos de la façon dont j’ai organisé le montage. Il pése 23 grammes et mesure 61 x 31mm pour une épaisseur de 10mm.
Il est certainement possible de faire moins lourd, descendre à 20 grammes ou moins, et plus compact en organisant différemment l’assemblage. (Cliquer pour agrandir)
Avec ce montage simplissime, le taux d’acquisition des coordonnées GPS est de 1 seconde (1Hz).
Il peut-être modifié, mais c’est un montage plus complexe à réaliser (et un assemblage plus lourd aussi) nécessitant un arduino mini pro + un lecteur de carte SD, donc une connaissance de l’Arduino, et compte tenu des contraintes: traitement arduino + latence écriture de la carte SD + bande passante entre les éléments il est difficile de dépasser 2 à 3 Hz pour une acquisition correcte. L’expérience montre que l’enregistrement à la seconde est suffisant.
La 1ier initialisation du GPS peut demander du temps, elle est à faire à l’extérieur dans un endroit dégagé. Ensuite grâce à la batterie de sauvegarde le calage sur les satellites se fait en 1 à 2 minutes à chaque redémarrage.
Une led rouge clignote à 1Hz quand le module GPS est calé, et une led rouge clignote aussi sur le datalogger à chaque écriture sur la carte SD.
Les données s’enregistrent sur des fichiers textes qui s’incrémentent sous la forme numérotée LOG00000 à LOGxxxxxx, le fichier config .txt est un fichier d’initialisation à ne pas effacer (si il est absent il se génère automatiquement à la mise sous tension):
Par contre le contenu des fichiers bruts est difficilement exploitable:
Je tiens à disposition (demander via contact@acymodelisme.fr) un utilitaire de conversion pour générer les fichiers au formats GPX utilisable par Google Earth:
Après traitement les fichiers ressemblent à çeci:
Il ne reste plus qu’à importer dans Google Earth: menu « Fichier » –> « ouvrir » –> choisir dans la liste déroulante « Nom du fichier »
« Gps(.gpx,.loc,.mps,.gdb,tcx,.nmea,.log,.wpt,.plt,.pcx,.rte,.upt) »
Cocher « Créer des tracés KLM » et « Ajuster les altitudes au niveau du sol »
Pour modifier l’aspect de la trace, couleur, épaisseur, « clique droit n’importe ou sur la trace » pour effectuer les modifications.
Pour voir la distance, la vitesse et le dénivelé: « clique droit n’importe ou sur la trace « cocher « afficher le profil de dénivelé ».
En attendant la possibilité d’essai dans un modèle en vol, un test ce matin dans l’heure autorisée par la sortie sportive journalière « covid-19 » donne le résultat ci-dessous (cliquer pour agrandir).
A vos fers à souder.
JY Bourneau